Carnaval

Le carnaval était bien sympathique cette année, tout le monde s'est déguisé pour l'occasion.
Mon brave boufon s'est transformé en mouton, il était très ressemblant.

Moi j'avais choisi de me déguiser en tournesol. Chacun son truc.
Tout le monde a apprécié mon costume, on m'a même tiré le portrait à cette occasion.


Malheureusement la fête est finie depuis quelques temps et je n'arrive toujours pas à enlever ce satané déguisement !

Aidez-moi s'il vous plaît !

Il fait chaud !

Eh bien mes amis, c'est à n'y plus rien comprendre !
On n'en est qu'au début du printemps, normalement en pleine saison des pluies, mais il fait tellement chaud qu'on se fatigue rien qu'à respirer... Il n'y a plus de saisons ma petite dame !


Heureusement moi, je fais la sieste toute la journée, été comme hiver. Il n'empêche que maintenant je préfère la faire sur le rebord de la fenêtre que sur le radiateur, pas fou non plus !


Mais tous n'ont la chance de pouvoir se déplacer à leur guise, et on déplore déjà une victime, un vieil ami de la couronne, ses piques régulières me manqueront.


Qu'à cela ne tienne, je serai sur mes gardes; plus aucune activité physique jusqu'à nouvel ordre ! Même pas en rêve, on ne sait jamais !

Après la fête

Voila l'agitation qui retombe, les esprits emmergent enfin de l'après fête.

Le train-train des audiences reprend, mes valets m'introduisent régulièrement des personnages que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam, ou alors que j'ai vu il y a plus de deux semaines, ce qui est tout comme, n'est-ce pas ?

Je ne sais pas trop quoi leur dire moi à ces gens là, mais ils ont tout de même l'air heureux de me voir, et c'est ce qui compte. Cela fait plaisir de constater que ma simple vision rend les gens heureux. Après tout je suis royal, la seule chose que j'ai à faire, c'est tenir mon rang et le reste suivra !

A part ça, mes gens m'ont organisé une chasse à courre il y a deux jours. Le gibier était joueur; j'aime cela. La brave bête à poils s'est défendue de nombreuses heures et a bien bataillé. Elle a vendu chèrement sa vie, mais j'ai su triompher de ses multiples pièges et je suis toujours en vie, sain et sauf.
Lorsqu'enfin après plusieures heures de traque acharnée le jeu prit fin et que l'on entra dans la confrontation finale, frontale, j'ai senti mon instinct de chasseur remonter en moi et bouillir dans mes veines. A la suite d'un long corps à corps avec la bête, j'ai fini par prendre le dessus et l'ai achevée moi-même.
Pour saluer dignement le digne combat de l'animal avant son trépas, je lui ai fait l'honneur de la manger moi-même. Quoi de plus naturel pour celui qui l'avait occise ?

Quelques images de mon jubilé

Mes serviteurs ont pris ces quelques photos lors de mon jubilé.







Lors de mon voyage, afin de me protéger des possibles attaques des manants, j'ai demandé à mon escorte une chaise à porteurs renforcée












Arrivant en mon domaine, il fut l'heure de chasser. J'ai alors exigé de mon bouffon et de mon garde de m'accompagner hors de ma demeure pour ma partie de chasse. Nous avons alors exploré les contrées encore sauvages de mon domaine et guêté nos proies pendant des heures.
















L'heure fut enfin venue après une chasse fructueuse de me reposer au soleil et digérer le festin que l'on m'avait préparé.

Discours de Cambouis Ier à la Nation

Quatorzièmoises, quatorzièmois

C'est avec une profonde émotion que je m'adresse à vous en ce jour si spécial pour moi. En effet, ce jour est spécial à plusieurs titres.

Premièrement, il s'agit de mon anniversaire, et ce jour doit être une fête pour tous et toutes ! (applaudissements) J'entends que chacun trouve à s'amuser en ce jour de réjouissance pour l'ensemble de la Grande et belle nation Quatorzièmoise ! Je suis votre Roi et partant, je représente cette nation. Ma fête, c'est un peu votre fête aussi, et chaque cadeau que vous me faites, c'est un cadeau que vous vous faites à vous-mêmes, donc ne lésinez pas sur la qualité !
(applaudissements nourris)

Deuxièmement, nous entrons dès à présent de plain pied dans le commencement d'une ère nouvelle. Cette nouvelle ère sera tangible pour tous les Quatorzèmois et peut être même aussi pour certains de nos voisins; c'est pour dire ! (murmures admiratifs)
En effet, dès demain matin, la Grande et belle Nation Quatorzièmoise entrera dans l'An II de l'ère de Cambouis Ier (étonnements parmi l'assistance) et donc si vous me suivez bien, nous sommes en plein commencement de réveillon de la Saint Sylvestre, ou plutôt de la Saint Cambouis puisqu'il s'agit de ma fête ! J'ordonne donc que la fête dure toute la nuit et donne exceptionnellement à tous mes sujets le droit de commencer leur journée de travail une heure plus tard demain matin !
(applaudissements soutenus)

Enfin mes chers sujets, je tenais à vous rappeler que mon frère et ma soeur du Béage fêtent également anniversaire aujourd'hui, et donc je demande à tous de lever leur verre à leur santé et à celle de leurs sujets !

Pour finir avec ces réjouissance, je déclare ce jour si spécial à mes yeux et aux vôtres Jour du Roi Cambouis Ier, il sera férié lorsqu'il tombera le lendemain d'un vendredi ou d'un samedi ! (la foule se lève et lance des vivas, Sa Majesté attend que le calme revienne et reprend) Je souhaite également qu'en ce jour tous mes sujets s'offrent et m'offrent du poisson ou des souris; certains m'ont offert un cochon rose, je ne comprends pas trop pourquoi.

Mes chers sujets, c'est tout pour aujuord'hui !

(l'assistance applaudit et s'éparpille dans la campagne aux cris de "vive Cambouis Ier". La fête durera jusqu'au petit matin)